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Rocard et Velazquez

Michel Rocard vient de mourir ; comment ne pas se retourner sur 50 ans de la vie politique que nous avons connue, vécue, subie et dont nous portons la responsabilité et les stigmates.

Après la disparition de de Gaulle, trahi par les siens (poignardé même dans le discours de Rome « Tu quoque mi fili !), débarqué au moment où il entendait engager les réformes les plus importantes, après le renvoi de Chaban, congédié comme un valet, pour les mêmes raisons, il ne restait en France qu’un homme politique de première importance, Michel Rocard qui vient de nous quitter après avoir jugé l’état de la gauche actuelle  - mais il y a belle lurette que l’électroencéphalogramme du parti socialiste est plat : la SFIO, Mollet ; l’erreur de Rocard, après l’expérience du PSU, fut de croire qu’il était possible de lui insuffler une nouvelle vie, de l’engager sur la voie de la vérité et de la vertu citoyenne et politique… avec Mitterrand !!!Rocard, Mitterand, de Gaulle, Chaban, Mollet

Après le départ de de Gaulle et l’exclusion de Chaban, la classe politique française ressemblait à un Velázquez : on voit des nains partout…

Le problème est que désormais, ce n’est plus du tout du Velázquez ; on ne voit plus que des nains (politiques s’entend) partout !Velazquez, Mitterand, socialistes, Chaban, Las Meninas

De septennat en quinquennat ils sont allés répétant : « J’ai trouvé le pays au bord du gouffre » …et, certes,  chacun d’eux à entrepris de lui faire faire un pas en avant. Et, maintenant, nous y sommes.

Le problème est que quand on regarde la trajectoire de nos monarques électifs – nous avons eu les  « monarques » que nous avons élus -… le bilan est effrayant : un maquignon, un homme d’élite particulièrement médiocre, et pour le reste la question se pose : lequel était la plus malhonnête. Intellectuellement ou au niveau du bricolage affairiste ? Chacun des deux successeurs participait des deux domaines ; mais dans le domaine des manipulations intellectuellement perverses l’un (le flingueur de Rocard) était bien plus doué (bien pire) que l’autre : « Je suis oiseau, voyez mes ailes, je suis souris » … voyez mes dents… ; quant aux deux derniers rejetons de la couvée, mieux vaut ne pas porter de jugement ! On a atteint des sommets depuis 15 ans et le spectacle auquel nous avons assisté auquel nous assistons et auquel nous assisterons (si nous ne mettons pas un cierge à Sainte Rita qu’on implore dans les causes désespérées) est affligeant !

Quel est le pire des deux ?

Pire que pire, c’est quoi ?

Le moins pire ? Le plus pire ? disent les gens. La syntaxe y souffre un peu, mais d’un point de vue sémantique, la question a du sens !

 

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