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Démocratie

  • Musclez vos neurones

    Musclez vos neurones, profitez de vos vacances pour lire Tocqueville

    http://www.edi-tocqueville-jlb.fr/livres.html

    Profitez des vacances pour muscler vos neurones: lisez Tocqueville, vous vous sentirez différents de vos députés et sénateurs qui n'en ont pas lu une page, se contentant de leurs ersatz, canigou avalé dans les digests de leurs hebdos à prétention culturelle !

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  • Les associations un enjeu capital pour la démocratie

    « Dans les pays démocratiques, la science de l'association est la science mère, le progrès de toutes les autres dépend des progrès de celle-là. »

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    Dans De la Démocratie en Amérique, Tocqueville consacre, en 1835 comme en 1840, de longs développements à la nature et à l’importance des associations aux États-Unis. Il a d’abord été surpris par le nombre considérable d’associations très différentes en nature comme en importance :

    « Les Américains de tous les âges, de toutes les conditions, de tous les esprits, s'unissent sans cesse. Non seulement ils ont des associations commerciales et industrielles auxquelles tous prennent part, mais ils en ont encore de mille autres espèces : de religieuses, de morales, de graves, de futiles, de fort générales et de très particulières, d'immenses et de fort petites ; les Américains s'associent pour donner des fêtes, fonder des séminaires, bâtir des auberges, élever des églises, répandre des livres, envoyer des missionnaires aux antipodes ; ils créent de cette manière des hôpitaux, des prisons, des écoles. S'agit-il enfin de mettre en lumière une vérité ou de développer un sentiment par l'appui d'un grand exemple, ils s'associent. Partout où, à la tête d'une entreprise nouvelle, vous voyez en France le gouvernement et en Angleterre un grand seigneur, comptez que vous apercevrez aux États-Unis une association »[1].

     

    [1]De la Démocratie en Amérique, II, 1840, (D.A.II, II, ch. 5.)

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  • "On le contraindra à être libre" (Rousseau, Le Contrat Social.)

    « On le contraindra à être libre », ou "Les bonnes lectures...."Tocqueville Moraliste, Rousseau, Goulag
    Samedi soir le philosophe préféré de nos médias présentait comme sienne une lecture de Rousseau que j’ai déjà livrée maintes fois au lecteur dans "Tocqueville moraliste" et "Comprendre Tocqueville" (2004), dans ma double biographie de Tocqueville en 2005 (Bayard) et 2013, (Perrin). Vous y trouverez cette analyse dans laquelle j’écris ceci :
    « Mais comment le Souverain assurera-t-il son autorité si l’un ou l’autre des citoyens refuse comme c’est vraisemblable de se soumettre à la volonté de la majorité ? Comment le citoyen peut-il rester libre d’engager toutes ses forces pour que la volonté de la majorité corresponde à sa volonté propre, tout en obéissant à la volonté générale du moment ? La réponse de Rousseau est limpide : Biographie Tocqueville, Perrin, Comprendre Tocqueville, Rousseau, Contrat Social,
    Afin donc que ce pacte social ne soit pas un vain formulaire, il renferme tacitement cet engagement, qui seul peut donner de la force aux autres, que quiconque refusera d’obéir à la volonté générale, y sera contraint par tout le corps ; ce qui ne signifie autre chose sinon qu’on le forcera à être libre, car telle est la condition qui, donnant chaque citoyen à la patrie, le garantit de toute dépendance personnelle, condition qui fait l’artifice et le Jeu de la machine politique, et qui seule rend légitimes les engagements civils, lesquels, sans cela, seraient absurdes, tyranniques, et sujets aux plus énormes abus.
    Ces textes essentiels des chapitres 6 et 7 du Livre I du Contrat social contiennent déjà en germe toutes les dérives qui conduisent potentiellement aux despotismes « démocratiques » car tel est l’élément majeur qui choque la doxa pour laquelle la démocratie est antinomique du despotisme, et pourtant l’histoire nous a appris à quelles dérives conduisent ces systèmes qui entendent « condamner l’individu à être libre »,(et j’ajoute en note : Pensons par exemple à la logique imparable des camps de rééducation chinois ou vietnamiens : ou bien le prisonnier ne comprenait pas pourquoi il était là, c’était donc qu’il était associable et porteur encore des fausses valeurs et du dogme des libertés formelles, ou bien il avait compris pourquoi il était là et ne pouvait par conséquent songer à demander à sortir !)

     
     
     
     
  • État social démocratique, démocratie, despotismes et démocratures

    • Un mouvement irrésistible (nous) entraîne chaque jour, et (nous)marchons en aveugles, peut-être vers le despotisme, peut-être vers la république, mais à coup sûr vers un état social démocratique ?(A., I, 2, ch.5)

     

    Introduction

    Tocqueville analyste de la démocratie moderne : une pensée pour aujourd’hui (les pathologies de la démocratie actuelle).

    Tocqueville annonce le surgissement inéluctable de la démocratie : États-Unis, États de droit de l’Europe occidentale ; une seule alternative désormais : démocratie ou despotisme sachant que le despotisme n’est pas antinomique avec la démocratie, il en est l’un des avatars, l’une des voies de sortie.

    « la démocratie coule à pleins bords »

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  • État social démocratique, démocratie, despotismes et démocratures

    Ouest-France  16 octobre 2017  e m'inscris !

    « Pourquoi il faut lire les écrits de Tocqueville »

     

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  • Dictionnaire Tocqueville

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  • 'Touche pas au grisbi, salope!" Il faut exorciser Macron !

    Les membres de la très honorable société d'"officiers ministériels" (si, si, ne rigolez pas) qui ont proféré des menaces de mort en direction de Macron considèrent qu'outre la nécessité de prévoir un contrat, il conviendrait de faire exorciser au préalable cette engeance diabolique qui entend toucher à leur grisbi.

     

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    Touche pas au grisbi, Salope !
     

     

     

     

     

     

    Hier, nous vivions dans le jardin heureux de Jérôme Bosch.Capture d’écran 2015-02-04 à 14.25.35.png

     

     

     

     

     

     

    Aujourd'hui c'est l'enfer.Capture d’écran 2015-02-04 à 14.18.34.png

     

     

     

     

     

     

    Il faut chasser les démons et les boucs lubriques de cet univers et pratiquer le grand exorcisme.Capture d’écran 2015-02-04 à 14.31.32.png

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Retour du Québec

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    Lors de leur périple nord-américain, Tocqueville et Beaumont poussèrent jusqu’à la frontière, Saguinaw Bay sur le lac Huron, qu’ils atteignirent le 26 juillet 1831, après avoir traversé « le désert », entendons ici, la "Wilderness", la grande forêt.
    "Ce voyage au bout du monde, l’expérience anthropologique particulièrement intéressante qu’il permet, se prête à la réflexion philosophique. La petite « colonie » (même si le terme est un peu impropre) qui vit là comporte une trentaine d’habitants et met en présence cinq groupes humains tout à fait différents : les Indiens, les métis, les Anglais et les Français, et les pionniers américains.
    Les métis nommés les Bois-Brûlé, sont généralement les fils de blancs d’origine française qui ont épousé une Indienne, fondé une famille et vivent de la chasse et de la vente des peaux. Leur rencontre se fit de façon surprenante Pour arriver à Saginaw, les voyageurs doivent traverser la rivière, le passeur que Tocqueville a pris pour un Indien lui dit soudain avec cet accent caractéristique, celui des Bas-Normands de son village
    : « N’allez pas trop vitement, y en a des fois ici qui s’y noient. » « Mon cheval m’aurait adressé la parole que je n’aurais pas, je crois, été plus surpris », ajoute Tocqueville. La surprise ne s’arrête pas là, le Bois-Brûlé se met soudain à chanter, là-bas, au bout du monde, à près de 6 000 kilomètres de Paris :
    « Entre Paris et Saint-Denis
    Il était une fille…
    »
    On serait surpris à moins ! Et le lendemain, nouvel étonnement : le métis était absent mais sa jeune femme, une Indienne, psalmodiait sur un air indien Les cantiques de la Providence !
    Quant aux Anglais et aux Français, leur proximité et leur cohabitation au bout du monde ne font qu’accentuer les contrastes entre deux types d’hommes, deux civilisations, deux façons d’envisager le monde et la vie. Le Français est avenant et cordial, volontiers casanier, mais il se montre capable de se soumettre aux conditions les plus rudes, de vivre avec les Indiens, ou près d’eux, d’assimiler leurs coutumes et même de prendre femme. L’Anglais, lui, est froid, tenace, argumentateur. Ce serait une illusion de croire que ce portrait moral est le fait d’un anglophobe convaincu, Tocqueville au contraire a toujours eu la plus grande considération envers les Anglais (et n’oublions pas que Marie Mottley est anglaise). À ces quatre spécimens d’humanité, il convient d’ajouter le plus important en ces lieux : l’Américain, l’homme nouveau, le pionnier".


    Ensuite, les deux amis voyagent pendant deux semaines (21 août – 3 septembre ) dans le Bas-Canada, de Montréal à Québec (où ils séjournent une semaine) et découvrent que leurs compatriotes, abandonnés par le traité de 1763, constituent une population vivace et attachante ; Tocqueville retrouve-là les descendants de ses chers compatriotes :
    ‘Laissons place pour commencer au témoignage donné par Alexis à sa belle-sœur Émilie : « Si jamais vous allez en Amérique, chère sœur, c’est là qu’il faut venir vous établir. Vous retrouverez vos chers Bas-Normands trait pour trait. Monsieur Gisles, madame Noél , j’ai vu tous ces gens-là dans les rues de Québec, les beaux du pays ressemblent à vos cousins de la…. j’ai oublié le nom, c’est à s’y méprendre et les paysans nous ont assuré qu’ils n’avaient jamais besoin d’aller à la ville parce que c’étaient les « créatures » qui se chargeaient de tisser et de faire leurs habits».’P1050638_2.JPG (Voir : Tocqueville, un destin paradoxal, Bayard 2005, p. 84-94)

    Ce fut donc un très grand plaisir, pour moi, d’aller, à la demande de mes amis philosophes et sociologues, donner cinq conférences sur Tocqueville dans les universités de Laval (Québec) et de Motréal (Uqàm), regrettant de ne pouvoir répondre à l’invitation de l’université d’Ottawa qui arriva hors délai en raison de la réservation de la compagnie aérienne.
    A la demande de mes amis Québécois, je mettrai le texte de ces communications en ligne afin que chacun puisse en prendre connaissance.
    Je reviendrai également sur l’état actuel de la société québécoise qui a remarquablement réussi sa « Révolution tranquille » et constitue un modèle de société multiculturelle et ethnique, apaisée et véritablement démocratique, ce dont on rêve comme d’ un « Paradis perdu » ; et fait très notable, dans cette société pacifiée, les forces de police apparaissent comme peu nombreuses ; mais ceci explique cela !

     

    Trois conférences à Québec

     

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    M. Philip KNEE Faculté de Philosophie Bureau 426 Pavillon Félix-Antoine-Savard

    2325 rue des Bibliothèques Université Laval Québec QC G1V 0A6 Canada

    Conférence de Jean-Louis Benoît

    Les Ateliers de philosophie moderne et contemporaine dans le cadre du séminaire de Philip Knee (PHI-7201 – morale et politique) auront l'honneur d'accueillir Jean-Louis Benoît pour une conférence intitulée: « Tocqueville, religion et société », le lundi 5 octobre à 15h30, à la salle 413 du pavillon Félix-Antoine-Savard.

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    Québec Cégep Sainte Foy

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    Conférence de Jean-Louis Benoît, mercredi 7 octobre

    "L'actualité de Tocqueville - une éthique du politique : la dénonciation du racisme, de l'esclavage et du génocide des Indiens, Démocratie et religion, individualisme démocratique et toute puissance de l'Etat, risques et enjeux de la démocratie moderne... et quelques éléments sur l'expérience québécoise de Tocqueville".

     

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    Deux conférences à Montréal

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    Jean-Louis Benoît – Démocratie et religion chez Tocqueville

    La Chaire UNESCO d'étude des fondements philosophiques de la justice et de la société démocratique,

    La Chaire de recherche du Canada en mondialisation, citoyenneté et démocratie

    lancent une série de conférences conjointes sur les fondements de la démocratie moderne.

    Pour l'année 2009-2010, le thème retenu est : RELIGION ET POLITIQUE

    Vous êtes cordialement invités à la première conférence:Démocratie et religion chez Tocqueville

    Par Jean-Louis Benoît, Agrégé de l'Université,

    Docteur ès Lettres, Professeur des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (e.r.)

    Mercredi 14 octobre, de 15h30 à 17h. - local D-R200 Avocat du diable : Yves Couture – UQAM -

    PUBLISHED IN: PHILOSOPHIE POLITIQUE TOCQUEVILLE UNESCO UQAM ON AT 9:21 PM LEAVE A COMMENT

    Cette conférence qui étudie les liens entre démocratie et religion chez le plus célèbre visiteur des États-Unis, Tocqueville, par un spécialiste de l'auteur, ouvre le séminaire conjoint sur les fondements de la démocratie moderne sur le thème en 2009-2010 de Religion et Politique.

    Unité responsable : Chaire UNESCO d'étude des fondements philosophiques de la justice et de la société démocratique

     

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    Université du Québec à Montréal Séminaires 2009-2010 - Département de science politique -

     

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    1er Séminaire départemental

    La réception de Tocqueville en France aujourd’hui

    Conférencier :

    Jean-Louis Benoît

    Agrégé de l’Université, Docteur ès Lettres, Professeur des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (e.r.)

    Président et commentateur :Yves Couture - Professeur, Département de science politique, UQAM -

    Jeudi 15 octobre 2009, 12h30 à 14h00 Local A-3316